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À propos du programme

attach_file 25.11.20-09.12.20

Partie 1: My Beloved Bucharest

videocam 25.11.20, 19:00

Partie 2: WTC, A Love Story

videocam 03.12.20, 19:00

Partie 1: My Beloved Bucharest

In Between Utopia and Failure débute avec My Beloved Bucharest, une première soirée dédiée aux notions de ruine et de modernité dans le travail de Mona Vǎtǎmanu & Florin Tudor. La projection est suivie d’une vidéoconférence avec Mona Vǎtǎmanu & Florin Tudor, et Ovidiu Ţichindeleanu, animée par Vlad Ionescu.

Projection de Gagarin’s Tree, un film de Mona Vǎtǎmanu & Florin Tudor, 2016, 22min50
Un entretien du philosophe Ovidiu Ţichindeleanu engage les questions d’exploration spatiale, d’imagination et de propagande dans l’utopie socialiste, la condition post-communiste comme
colonisation libérale, liée – selon Ovidiu Ţichindeleanu – à d’autres sites de décolonisation par une nouvelle conscience historique.

Biographies

Vlad Ionescu (°1978) est professeur associé en théorie de l’art et de l’architecture à l’Université de Hasselt/PXL MAD School of Arts. Il travaille actuellement sur la relation entre l’art et l’architecture, plus précisément sur l’histoire des artistes impliqués avec l’architecture et des architectes qui expérimentent avec les beaux-arts. Il a étudié la philosophie de l’art à l’université de Louvain où il a soutenu sa thèse sur l’historiographie de l’art moderne. Dans son travail il explore aussi les effets du paysage contemporain dans l’art moderne. En parallèle de ses publications sur l’interprétation de Deleuze, il a co-traduit et co-édité les écrits de Lyotard dans une série de volumes publiés par les Presses de l’Université de Louvain (2009-2013). Ses recherches ont été publiées dans des revues comme Journal of Art Historiography, ARS, Art History Supplement, Deleuze Studies, Architectural Histories, A+ et Cultural Politics.

Ovidiu Ţichindeleanu (°1976) est philosophe et théoricien de la culture. Il vit à Chişinău et Cluj et s’intéresse à la théorie sociale critique, la pensée décoloniale, les épistémologies alternatives et l’histoire culturelle du postcommunisme. Ţichindeleanu a étudié la philosophie à Cluj-Napoca (Université Babes-Bolyai), à Strasbourg (Université Marc Bloch) et à Binghamton (State University of New York) où il a obtenu un doctorat en philosophie avec la thèse The Graphic Sound : An Archeology of Sound, Technology and Knowledge at 1900 (2009). Il a cofondé la revue indépendante Philosophy & Stuff (1997-2001), la plateforme roumaine Indymedia en 2004, le site roumain de gauche CriticAtac (2010) et la plateforme politique de gauche d’Europe de l’Est, LeftEast (2013). Ţichindeleanu travaille aussi pour la collection de la maison d’édition IDEA à Cluj-Napoca et le Centre d’étude de la modernité et du monde rural à Telciu. Il est coéditeur de L’illusion anticommuniste (Chişinău : Cartier, 2008), la révolution roumaine télévisée : Contributions à l’histoire culturelle des médias (avec Konrad Petrovszky, IDEA, 2009/2011) et l’auteur de Contracultură : rudimente de filosofie critică (IDEA, 2016). Il a traduit en roumain des livres de Silvia Federici, Sylvia Marcos, Walter Mignolo, Arturo Escobar, Lewis Gordon, Immanuel Wallerstein, Ivan Illich, Gilles Deleuze et Peter Sloterdijk. Il a été membre du conseil d’administration de l’ONG internationale El Taller. Il a participé à la 51e Biennale de Venise (2005), à la Documenta 12 (2007), à U-Turn (Copenhague 2008).

Mona Vǎtǎmanu (°1968) et Florin Tudor (°1974) travaillent ensemble depuis 2001 pour produire des installations, des performances et des vidéos multimédias. Ils y questionnent l’héritage traumatique du communisme de leur Roumanie natale et en Europe de l’Est, tout en relevant le défi continu du traitement de l’histoire. Si le passé socialiste est au centre de la plupart de leurs installations et de leurs films évocateurs, Vǎtǎmanu et Tudor explorent aussi les liens entre l’histoire dont ils sont proches et les luttes menées plus largement dans le monde. Leurs expositions individuelles incluent Metalurgica (collaboration avec Martin Zet), Magma (2019) ; Profile, 64e Festival international du court métrage de Oberhausen (2018) ; stones, too, feel, Neue Galerie, Innsbruck (2017) ; What seems to be still alive is the power of that dream to bring people together and to create another history, Future Museum / Czech Center, Bucharest (2016) ; I do not know the real story which happens there, Centre d’arts audiovisuels, Bruxelles (2014) ; I dreamt the work of another artist, Kunsthalle Lissabon, Lisbonne (2013) ; Surplus Value, BAK, basis voor actuele kunst, Utrecht (2009).